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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:49
2CV cross à LABESCAU  33 "édition 2015" le 12 Juillet

Une fois de plus, Labescau reçoit son 2CV cross annuel, voici quelques images de cette journée compétition qui a été très bien animé autant par les coureurs que les bénévoles et tous ceux qui font que de tels événements existent. La foule était là et le soleil aussi.

Bonne visite.

2CV cross LABESCAU 33 "édition 2015"
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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 14:50

2ème édition du 2CV Cross à LABESCAU 33690...et comme la première de l'an dernier, une journée réussie pour tous, et l'honneur revient à tous ceux qui ont mobilisés leur temps sans compter pour préparer et organiser cet évènement qui ravit chaque visiteur.

Il faut être présent pour voir le travail réalisé, de la préparation des zones de stationnement et de courses, du balisage des zones sécurisées et de l'affichage pour vous guider au parking et sur la zone de courses, et merci aux bénévoles, toujours prêts à vous renseigner avec le sourire, et qui par leur action garantissent la tranquilité et la sécurité de tous.

Place aux images...la zone de départ, le départ et la course...pour vous...

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Merci à tous ceux qui ont permis cette fête de la 2CV...à l'année prochaine.

 

 

 

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 21:05

Comme chaque année, d'anciens véhicules honorent Bordeaux de leur présence.

C'est pour chacun l'occasion de voir des véhicules du 20ème siècle...ceux de notre enfance et pour les enfants du 21ème siècle l'occasion de découvrir que les vieilles voitures, même si elles étaient peu sécurisantes et "écologiquement" très gourmandes, elles avaient un look très personnel et une âme par le râlement de leurs mécaniques...

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Même des stars sous le soleil...

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A l'an prochain et merci aux organisateurs, bénévoles et exposants collectionneurs de faire vivre le passé automobile.

Bon weekend.

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 11:13

BERLIN le 31 Décembre 1989 et le Yamaha 600 Ténéré... ou une tranche d'histoire de la vie de mon p'tit frère...

Branché moto, il a avalé des milliers de kms avec passion et gouté aux goudrons d'Europe...

Ténéré (3)-copie-1

photo prise avant un départ d'un de ses voyages

Le 600 Ténéré lui a permis de vivre des grands moments d'humanités...comme le 31 Décembre 1989...à BERLIN.

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photo prise à BERLIN

Quelques mois après la grande histoire de BERLIN...avec son neveu, mon fils...qui se mettra aussi à la moto, mais plus tard quand même.

YAMAHA 600 Ténéré

Pour partager avec vous son moment de vie en Ténéré dans l'immensité d'humanité du 31 Décembre 1989 à BERLIN... Mon frère a réalisé un article POUR VOUS...le voici:

 

BIJOUX DE FAMILLE

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 Ténéré XT600Z :

Salut, je suis le petit frère de Laurent, et dans la famille, la mécanique, la passion des machines et donc des motos, ont toujours été dans nos envies, rêves, désirs et ont été, assez souvent d’ailleurs, réalités !

Si Laurent fait article sur article sur le Rallye du Bandama, c’est qu’il est des sensations qui font partie de soi. Inutile de les défier ou de les renier. Elles sont là, et il faut les assumer, les faire vivre, car elles contribuent à nous donner un carburant de vie, parmi d’autres bien sûr, qui nous évite de se décérébrer.

Regardons nous, écoutons nos désirs, échangeons, partageons et nous nous sentons tout de suite mieux. Pour soi-même d’abord, mais aussi pour les autres aussi. Pas de passion sans partage.

Alors, voici le condensé de l’histoire d’une de mes machines qui a marqué son temps, mon temps aussi évidemment. Et avec cela, je vous laisserai un morceau d’histoire, de mon histoire. Car cette moto remontée m’a permis de vivre plus facilement en Angleterre, mais aussi de voyager. Et un voyage qu’il fallait faire en son temps, c’était celui du Mur de Berlin en 1989. J’ai brisé mon corps dans le gel de l’Est, de Berlin, pour tâter de cette chose, de ce morceau d’histoire. Je ne vous laisserai que le récit du réveillon du 31 décembre 1989, célébré à la Porte de Brandebourg en compagnie du Monde.

Une opportunité de ressentir par procuration ce que pouvait être ce moment à la Porte, à cette époque d’un autre temps.

Ca commence par ça avant tout :

Mon Ténéré, je l’ai achetée cassée, en 1988. 1400 bornes, un mois et demi d’âge. Une machine de travers, pliée. Je visais l’engin car l’idée de mettre un moteur de 4T mono dans une partie cycle de cross me frisait l’encéphale, et m’épilait la calotte à l’idée du couple nerveux du bestiau en TT et du putain de bruit typique 4-stroke. C’est pas trop la tendance, aux vues du poids élevé que pourrait avoir l’engin... Je sais, mais c’est canon et c’est réalisable. Un mono, j’adore. Les Yam 500 XT et autres 500 XLS et XR Honda croisés sur terrains improvisés en Afrique ont influencé ma vie de futur apprenti huileux, au sous-sol de la baraque. La mécanique oui, toujours, c’est un monde de Meccano réels auxquels tous les garçons ou presque de chez nous touchent. Ca commence souvent par une mob’ que le copain a eu, et que toi, tu n’as toujours pas. Mais c’est grave dur en toi l’envie de concrétiser. Et puis, y a chaque année ce sacré Dakar.

Il s’agit évidemment de se remettre dans l’esprit moto qui accompagnait le Dakar au courant des années 80, c'est-à-dire il y a un quart de siècle au moins…

Finalement, cet engin à l’esthétique « rayée » a été remis en état, en quelques semaines seulement, alors que je revenais pour les vacances scolaires de Pâques pendant mes études à Bristol-Angleterre. Bien sûr, il y a eu une étude préalable de ce qui devait être remplacé sur la machine et de ce qui pouvait être redressé, réhabilité, arrangé, afin de remettre la moto en route… à moindre coût…

J’avais vendu la R18 au début des vacances et il me fallait repartir avec le 600 pour l’Angleterre à la fin des vacances… Gros défit, certes, mais avec une préparation poussée de recherche, des possibilités du père de bosser avec des machines d’atelier de son lycée où il enseignait, quelques usinages de pièces avant mon retour en France, on a pu boucler l’affaire.

Ca c’est fini par un test moteur sans l’habillage de la bécane vers 15h00 d’un après midi d’avril cette année là. Pose du pot d’échappement rallye totalement libre. La bécane tourne, après un an dans les cartons et toutes ces implications, études, tracasseries diverses et tout ça. Elle tourne et c’est bien réel. Le Dakar est en moi… Putain, un grand moment devant cette bête, car là, j’accède à une bécane récente sans en avoir les moyens de m’en offrir une neuve. Quelques défauts esthétiques, mais on s’en fout. Autre partie de jouissance frissonnante : le bruit du mono, ce bruit que, avec cette latence incomprise parfois, j’attendais depuis des années… Oui, c’est celui là qu’il me faut. Oui, c’est bien vrai, elle est là, pour moi, rien qu’à moi après tout ce labeur partagé. Puis vient un test de quelques bornes vers 17h00, pour vérifier le comportement dynamique du cadre, de la partie cycle et celui du moteur. Retour, contrôle visuel de tout le navire et resserrage de la visserie. RAS. Ouaip ! Ca me le fait bien maintenant ! Les tensions peuvent se relâcher. Satisfaction du père. Je ne me souviens plus de ce que l’on s’est dit, mais j’ai cette atmosphère intranscriptible devant les yeux, l’angle du soleil d’avril déclinant dans la descente du garage, le regard sur le moteur à l’attention de tous signes anormaux. La main sur la poignée de gaz à faire râler le mono avec précaution et progressivité. J’entends le son, l’ambiance, je sens l’odeur de la méca.

Laurent, l’homme de ce blog, était avec nous dans la descente de garage.

Puis, 1 an et demi plus tard, dans le froid de l’hiver continental de l’Allemagne de l’Est, je m’y suis rendu, bien évidemment en moto (le seul motard), pour vivre et ressentir ce sentiment irréel d’un lieu qui, après un tsunami historique, culturel, une rupture cataclysmique d’un establishment post deuxième guerre mondiale que symbolisait la ville de Berlin, crachait des vibrations « cosmiques ».

Voici le récit de la soirée au Mur à la Porte de Brandebourg, le 31 décembre 1989, tel que l’ai mise sur papier il y a quelques années.

Eine MILLION

Les kébabs turcs sont toujours bourrés d’oignons et de choux rouges. Tout du moins à Berlin. La viande est bonne car goûteuse et bien épicée. Je l’ai demandée bien grillée, ce qui les fait toujours chier car s’il n’y a pas de clients derrière, la viande grâle de trop. Seule condition pour que la cuvette ne broie pas du noir le lendemain… L’origine de la viande hallal et sa qualité sanitaire dans la chaîne kébab – aussi claire que la couleur du papier de toilette du Prince Charles – étant bien souvent limite. Bôah, ma kébaberie est située dans une rue proche de la Tour Europa, y a du peuple !

Je le djaffe à l’auberge car dehors à –5/-8 °, ça le fait moins. Il est tièdasse mais ça me convient parfaitement question calories, goût et caractère junk food de voyage. J’en profite pour restaurer l’intégrité de mes papilles avec un Pepsi car la Bob’s sauce trahie vite mes limites côté piment. Bon, pour ça, finalement le Pepsi, c’est pas top. Vraiment pas.

Voilà, il est 21h30, je m’apprête à décoller sans sac, pas de flotte, j’ai limité l’absorption de liquide dans les heures précédant le départ pour ne pas avoir à uriner, heu… devant, ou plutôt avec des centaines de milliers de personnes. D’ailleurs où ? Surtout que le froid a toujours sur moi des vertus diurétiques… Sans parler aussi du mono du 600 qui est l’appareillage idéal des urologues pour tester la résistance prostatique ! Pourtant, il faut boire pour lutter contre le froid.

Vêtu chaudement néanmoins, sachant malgré tout que la température du site sera proche de zéro tellement le parterre sera couvert d’humains, je prends la direction de la Porte.

Là où il y a tellement d’affluence de marcheurs que je ne sais plus où est la route, le trottoir ou quoi que ce soit d’urbain. Je n’aperçois que les réverbères.

Tout le monde converge vers un seul point. LE point où il faut être ce soir, le 31 décembre 1989. Pour nous, occidentaux de l’hémisphère Nord.

Il fait nuit noire avec le plafond habituel en dôme qui retombe lourdement sur ses flancs. Son centre rosâtre en accentue la forme car la lumière en perce une partie. Des étincelles de lumières, de scènes de vie et de joies, crépitent de partout. Les pétards, les regards brefs scannant de gauche à droite, du haut vers le bas, la buée du froid dans les yeux participent tous à cette sensation de pétillements. De bribes d’espace temps. Tant à voir, tant à percevoir surtout.

On est sous cloche… Un monde à part, rien que pour nous. Rien que pour moi.

C’est une marche continue qui conflue vers le gros de la lumière. Comme une arrivée dans un stade avant un match ou un concert.

LA porte en est le cœur. De loin déjà, on aperçoit les joyeux guignols qui dansent sur le Mur, bouteilles à la main, manquant en permanence de se vautrer par terre, car ça bouge dur. La place est d’autant plus chère que d’autres veulent monter. Ca me fait penser aux fourmis qui grimpent sur un bout de bois stratégique : Il y a autant de grappes qui tombent qu’il y en a qui s’accrochent pour assurer la mission. Un tsunami festif.

J’attache la moto près d’un poteau à cinq cents mètres du Mur pour limiter l’envie à certains de grimper dessus pour voir plus loin. Plus elle est à l’écart, mieux c’est pour son intégrité, mais pas trop loin quand même ! Le casque sera au froid pour la soirée, mais qu’importe, vu la température… Et vu la fiesta aussi. Je ne me pose plus de questions. Il faut que je mange ces moments. Mes moments à moi. Individualité parmi le nombre.

22h15, je m’avance vers le Mur. Il y a du peuple. Mais je trouve place à cinquante mètres. J’ai la sensation d’être sous les ‘‘grimpeurs’’. Je les entends dans une cacophonie assourdissante générale. Et pourtant, j’ai l’impression de pouvoir les entendre chacun, individuellement, l’un après l’autre. Ca continue de tomber du mur avec le couinement, le cri du jean qui se ripe. La rage du fessier griffé, agression de béton, acéré par les éclats laissés après les morceaux retirés. Sans oublier les bouts saillants de fer à béton qui ne demandent que ça. Ca boite au bas du Mur !!!

Aussi, la foule se tasse avec les sacs à dos équipés de la bouteille de Champagne rituelle et de ses flûtes en plastique. Quand je disais que les Allemands étaient des tarés de pétards, il y a un minimum d’une demi-douzaine de fusées par sac pour les visiteurs pyrotechniciens. Et je ne vois que ça, des gars avec les ogives de fusée qui leur grattent le crâne.

Depuis l’arrivée sur les lieux, ce soir, c’est : pétards ; fusées ; crépitements ; pétards siffleurs ; rafales lancées au sol ; cris hystériques… Le réflexe est de reprendre ses esprits quand tu vois un gars sortir du matos de son sac, et de rester averti et vigilant… Ca peut faire mal, ces engins là, ça peut partir à n’importe quel moment au vu de la sobriété de certains manipulateurs… Surtout, ça ne part pas toujours vers le ciel…

Aussi, je fais gaffe, j’ai envie de conserver mes yeux et mes oreilles et de ne pas finir en scarface à Berlin. Pour le sourire dragueur, c’est pas top glamour.

Par exemple, cet après midi, au même endroit, il y avait toujours un cercle qui se formait autour d’un gars qui préparait son lancement. Je ne restais jamais à proximité sauf si pris par surprise. Tu vois le gars qui allume consciencieusement la fusée, la plante en express dans une bouteille vide qui sert de guide de lancement et dégage à quelques mètres pour contempler son jouet furtif décoller. Et ça monte pour péter à trente mètres du sol.

L’effet comique de la chose est, quand le lanceur se précipite tellement après l’allumage de sa fusée, que la bouteille chancelle, ivre comme si elle avait épongé son propre nectar. L’émotion bouge avec le même tempo que la bouteille, ça craint quelques secondes jusqu’au départ, le cœur en arrêt. Ca part en général vers le haut… Mais alors, le sommet, c’est quand le balancement et le déséquilibre s’intensifient jusqu’à coucher la bouteille !!!!!!!!

GMS : gros moment de solitude comme diraient certains petits gallinacés… Le tout étant d’estimer en quelques dixièmes de secondes - c’est la roue de la fortune – l’axe balistique de l’engin et surtout, les options de sorties et d’évitements… Comme je ne vois rien dans le dédale de jambes, ça limite, forcément. Très souvent, c’est comme une houle qui se forme pour sauter au-dessus de l’intrus, et je comprends vite que c’est à mon tour de jouer au guerrier masaï ! Mais il y a quand même des fois, où, dans un concert de cris viscéraux et ancestraux aussi, la fusée est amortie par les spectateurs… Vous savez, ceux aux premières loges. Là, ça ne concerne pas ceux qui ont payé plus cher leur place de spectacle, mais ceux qui VONT payer plus cher le joli spectacle ! En sachant que l’intruder ne rase pas toujours le sol… Maquilleuses, maquilleurs, à vos pinceaux et fards !

Voilà, cependant, pour l’effet de lumière en plein jour, c’était raté, mais ce soir, ça donne. Ca donne sur quelques hectares… C’est furieux. C’est outre mesure, démentiel, hors conception de ce que l’on attend d’une célébration.

H -1, il y a du monde qui s’entasse, et plus intense et naturelle est l’envie de faire péter. Au-dessus de nos têtes, c’est un boum auréolé de lumières et scintillements multicolores tous les cinquante mètres carrés et ce, toutes les secondes carrément. L’ivresse rétinienne. Soûlerie auditive. Je reste en arrêt. La tête en l’air pour voir aussi le Mur, l’objet de toute l’attention. De toute l’attention du Monde…

23H30. On est tassé quand même fortement, aux avant-postes, à cinquante mètres. Ca bouge, ça secoue. Beaucoup ont essayé de rallier le Mur à renfort de bousculades obligées. Quand la boite est pleine, pour y rajouter des sardines, tu dois compresser… Et c’est ce qui se passe…

C’est gavant à force. Mais c’est ça aussi, un moment comme celui là. Autrement, on s’abonne au câble et on regarde par une toute petite fenêtre sans même imaginer ce qui est perceptible… Pas de bruit, pas de liesse, pas de jubilation profonde, pas de partage. Pas de frisson gratifiant. La daube, quoi.

23h50. C’est la frénésie. Je regarde de partout avec la même fréquence oculaire qu’un oiseau de proie. C’est trop. J’ai vraiment le sentiment que plus minuit se rapproche, plus la pression populaire venant de l’arrière se fait sentir. Ben ouais ! C’est devant que ça se passe et nulle part ailleurs. Et moi qui suis idéalement placé… J’ai bien fait d’arriver peu après 22h00.

Ca crie de partout. L’apothéose est quand même sur le Mur où quelques centaines de personnes dansent dans un équilibre vraiment précaire. Tout le monde les regarde et ils regardent tout le monde. De l’autre côté, un tel barouf doit positivement et émotionnellement faire dresser l’épine dorsale. L’émotion doit monter. Ils attendent la marée humaine qui pourrait déferler si la police des frontières levait les barrières… N’empêche, au poste, les militaires de l’Est ne doivent plus savoir où ils sont ! Les gardiens de la Porte savent-ils déjà quels seront les ordres donnés ? Et en cas d’invasion venant de l’Ouest ? Chaud, les gars. Chaud.

Le flot d’explosion de pétards et de fusées devient continu, de la gerbe de feu dans le ciel. LE BLITZ. Ca hurle d’excitation, de joie confuse aussi. C’est vraiment en train de se passer… C’est le Mur. C’est Berlin. C’est le 31 décembre, et il est tombé il y a seulement quelques semaines. Le bloc de l’Est est fendu.

Combien de minutes reste-il ? C’est approximatif. Quelques unes. On s’en fout. Pas de compte à rebours officiel sur un écran ? Ca confirme l’implication populaire innée à son plus haut niveau d’envie de vivre et de partager ce moment à sa propre façon, d’être là. Pour elle-même, avec le parfum spécifique qui en découle.

2 à 3 minutes sur ma Casio. Il y a sur la gauche un camion anti-émeute de Polizei, bardé de grilles, accolé à un arbre et contre un échafaudage supportant des spots ultra puissants pour éclairer le Mur. Certainement posé là par les télévisions. A plusieurs reprises, des gens ont tenté de monter dessus, réexpédiés illico vers le sol.

Soudain, des Italiens frénétiques grimpent sur le fourgon de police. C’est imminent. L’un d’eux s’empare d’un porte-voix. Putain, il y a quelqu’un qui va faire office d‘avertisseur, il est seul au monde, c’est LUI. Lui qui harangue la foule de m’as-tu-vu et de suivez-moi, notre compte à rebours humain commence à dix secondes de l’heure fatidique. Qu’importe si c’est un peu avant ou après.

20000 à 30000 enthousiastes autour, qui arrivent à entendre le gars, comptent avec lui, dans toutes les langues présentes.

5…4…3…2… Ca gueule au-dessus de ce qui est imaginable. Tout le monde suit. Même lors d’une victoire de Coupe du monde, en un même lieu, t’as pas plusieurs centaines de milliers de personnes avec toi pour lancer l’ambiance et la joie libératrice d’arriver au moment attendu : le passage à 1990. Ce seul moment : le nouvel an qui a suivi la chute du Mur. Le but.

C’est une borne, une marque de parcours inévitable après un événement. Et il n’y en a qu’une seule. Il peut y en avoir d’autres et de différentes, mais elles seront autres et pour plus tard.

Une seconde, et ‘‘mon’’ groupe explose… Une dimension humaine sidérale. Là, question fusées, ça devait se voir depuis la lune. Des centaines d’explosions à la seconde colorient la folle voûte berlinoise. Nous sommes recouverts d’un plafond temporel unique. Notre plafond façonné par les gens présents, peintres involontaires d’une fresque vouée et consacrée à l’éphémère d’un moment unique. Question densité humaine, je me demande comment les gars faisaient pour lancer les fusées… 

Gerbes de champagne, véritables éjaculations de mousseux. La pluie. L’arrosage collant qui vide les bouteilles avant d’avoir servi ses copains et les autres. Embrassades, serrages de mains virils et passionnés, tapes sur l’épaule. Personne ne se connaît vraiment – hormis les petits groupes – mais tout le monde est avec l’autre à côté. J’ai franchement l’impression d’être poussé vers le haut. Ca n’est plus physique, mais quelque chose montait en picotant de la colonne vers le cou pour s’épandre et se diffuser comme du pétillant dans la tête. Une émulsion chimique, l’orgasme. Il y a de cela certainement.

C’est dingue, les centaines de milliers de participants à côté ont certainement eux aussi compté leur count down. En fait, t’es isolé avec un groupe de plusieurs milliers en fonction des possibilités de percevoir un fait remarquable à proximité immédiate. Autant visuellement qu’auditivement.

 Je croyais voir un maousse feu d’artifice organisé par la ville de Berlin, et bien : que nenni. Ils ont laissé le soin aux visiteurs d’ambiancer et de laisser libre court à l’engouement humain en rapport avec cet événement. Je comprends mieux maintenant. Pourquoi se faire chier à organiser un officiel BIG ONE, quand la prestation réalisée par la foule le ramènerait aussitôt au niveau du feu d’artifice clôturant la réunion annuelle de l’Association des Aficionados Limousins du Gorgonzola.

Qu’en a-t-il été côté EST ?

En attendant, côté OUEST, la presse a relaté le lendemain que nous étions UN MILLION à la Porte de Brandebourg. Un putain de million… Quand même… Ca compte dans une vie. UN + un million.

D’autre part, et je ne sais pas comment ils s’y sont pris - électroniquement certainement, il a été compté quelques deux millions de déflagrations de pétards et fusées dans la soirée. Mesure effectuée uniquement du côté de la Porte…

Quand je vous dis que c’était phénoménal !!! Mon français, malheureusement, ne me permet pas de jouer sur les mots appropriés avec délectation, mais ce fût bref.

Toute cette route pour Berlin. Tout Berlin pour cette Porte. Quatre jours pour deux heures de féerie, ma folie, mon besoin, ma démarche, mon destin, mon frisson. Aussi ma solitude.

Je pense aux copains bien sûr, mais surtout à mes parents qui m’ont ‘‘accordé’’ ou permis à différentes échéances et sous différents aspects d’arriver à concrétiser ce genre de sortie.

Que le dernier à franchir la Porte la referme en silence et éteigne la lumière derrière lui !

Franck...le p'tit frère.

Ce voyage restera graver dans sa mémoire à jamais, c'est sûr...

Aujourd'hui, mon p'tit frère possède toujours ce Ténéré qui l'a fait tant voyager...

YAMAHA 600 Ténéré

Ce 11 Novembre 2012, en passionné de motos, de voyages et de musiques, il prend la direction de MUNICH...Pour se rendre à un concert du groupe MUSE...en moto, avec son 1100 GSX SUZUKI.

Je connais peu de personnes capablent d'autant de passion à vivre sa vie.

Bon vent p'tit frère...

 

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 10:49

Surprise sur l'Aire de jeux !!!

Halte nautique de Fontet

Une nouveauté ce 8 Septembre 2012, sur l'aire de jeux ???

Non, juste une Cox exposée pour le Show VW 2012...et tant de surprises

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Vélo très économique au niveau de l'usure du pneu arrière...

mais un peu lourd pour bons... Très bons mollets...

Mais vélo "top class"...pour timide qui veut passer inaperçu...

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et des VW...bien sûr...

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Stand à lumière naturel ???

Stand à lumière naturelle...

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Bonbon VW acidulé ?

Très Bonbon acidulé...

Bon weekend à tous... 

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 18:01

Une bonne routière de débutant qui a fini chez mon frère après avoir changé de couleur: ma 2ème moto m'aura fait voyager sur des milliers de km à travers la France, du Sud-Ouest au Centre en passant par la Bretagne et l'Est , une bécane fiable sans soucis...

HONDA 400 CBN 1982

HONDA 400 CBN 1982

Après l'avoir changé de couleur...ou comment changer de moto en gardant la même..la "bis"...

HONDA 400 CBN 1985

Ce changement fût beaucoup de travail, surtout pour réaliser les autocollants fait maison, je me souviens bien du mal que j'ai eu à reproduire l'ombre blanche de l'aigle sur le fond rouge pour les côtés de la moto.

HONDA 400 CBN 1985

Dans quelques temps, je ferai un post regroupant les motos de la famille...

Par la suite, j'ai eu une Honda 125 XLS pour aller au boulot, moto qui fût volée et qui finissa à la casse...

Mon projet "prochaine moto", après plus de 20 ans sans (les aléas de la vie), est pour quand je pourrai (car celà a un coût), est pour une Intruder Volusia 800 de Suzuki, qui sera certainement ma dernière moto...en espérant que je ne sois pas trop vieux pour... en profiter le plus longtemps possible... surtout quand je vois les beaux printemps, été et arrière saison que nous avons dans le Sud-Ouest...

Bonne fin de weekend et bonne route aux motards...et aux autres bien sûr...lol

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 18:04

Ma première moto après le vélo, une 250 Alpina de chez BULTACO, une grande marque Espagnole principalement spécialisée dans le trial...Marque aujourd'hui disparue mais qui dans les années 70/80 fût mondialement connue pour ses succés en trial.

Photos prises en 1980 en Côte d'Ivoire à Abidjan.

BULTACO 250 ALPINA 1980

BULTACO 250 ALPINA 1980

L'Alpina est un dérivé trail de la trial avec sa selle 2 places, sa boite de vitesse plus longue et son réservoir plus gros.

BULTACO 250 ALPINA 1980

BULTACO 250 ALPINA 1980

BULTACO ALPINA 1980

BULTACO 250 ALPINA 1980

Un bel engin au couple phénoménal...

BULTACO 250 ALPINA 1980

pour rouler ou se faire très plaisir...

Aujourd'hui, c'est mon p'tit frère qui cajole cette robuste moto.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 20:02

Ma deuxième voiture...puissance et classe...en 1985

Une Ford Capri S MK3, 6 cylindres 2L3 de puissance, si je me souviens bien, elle avait une boite 4 rapports...un peu gouffre à carburant au delà de 150 km/h...mais quel bonheur en ville, grâce aux murs, d'écouter l'écho du moteur...

Juste 3 photos...

FORD CAPRI S

Une belle avec un intérieur très sport: volant cuir/métal 3 branches, tissus écossais rouge/marron sur l'assise et appui- têtes façon arceau avec filet...

FORD CAPRI S.(3)

FORD CAPRI S.(2)

Comment passer inarperçu avec une telle voiture ? Que tu roules au ralenti ou en faisant vibrer le V6, on te regardait quand même...à mes yeux, peut être une des plus belles réussites esthétique de Ford Europe après la Mustang de Ford US... J'ai passé de bons moments en sa compagnie...Grâce à elle, j'ai osé titiller les 200 km/h sur l'A7 la nuit entre Valence et Montélimar...pur bonheur...devenu difficile aujourd'hui à qui veut conserver son permis.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 19:45

Ma première voiture...en 1984...une belle occase...

Une R17 Gordini, d'après le vendeur 160CV, il l'avait fait préparer pour faire des rallyes avant d'abandonner ce projet pour une Porsche 911...

Je me souviens surtout d'énormes vibrations en accélération, d'une suspension très sèche et d'une facture exorbitante d'entretien chez Renault justifiée par la rareté de certaines pièces ( 4 à 5 semaines d'attente pour les injecteurs pour un coût qui frolait le quart de mon salaire ).

Je n'ai qu'une photo d'elle...

RENAULT 17 GORDINI

Je n'oublierai jamais cette belle brute...

au point de l'avoir aussi en miniature...

R17 Gordini

Ces voitures d'une autre époque avait une âme que peu de modèles d'aujourd'hui nous offrent...

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 11:57

C'était dans les années 60/70...

Ma passion pour l'automobile était déjà bien présente...

Le plaisir de la conduite se voit sur mon visage...

Je tentais de maitriser l'engin dans cette courbe...tout en tentant de lacher ce vélo qui réussissait à tenir notre vitesse !

1-16-2011 009

Mon copilote, tout en m'indiquant que je n'arrivais pas à prendre suffisement de vitesse pour distancer ce vélo, ne manquait d'admirer les magnifiques jambes de la demoiselle sur le vélo...

C'est bien plus tard que je m'intéresserai aux belles jambes de demoiselles...sans jamais oublier ma passion pour les bolides à roues...

Mon premier 2 roues...

mon premier 2 roues

un beau vélo blanc que je repeindrai plus tard en rouge pour rouler plus vite...après l'avoir allégé de ses garde-boues et porte-bagage. Vous remarquerez le klaxon à poire... très efficace !!!

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Présentation

  • : ma vie.passions.émotions
  • : Ma vie est un concentré de passions, à la recherche d’émotions… Emotions où chacun de mes sens ont pris plaisir à vivre la vie… Vie pleine de passions pour tout et rien…et quand les riens créent le tout, c’est passionnant… Passionnant comme rencontrer d’autres pays, d’autres cultures, d’autres paysages…et d’autres moi… Moi qui aime la beauté… naturelle, mécanique, architecturale ou simplement… d’une œuvre… Ce blog pour partager avec vous.
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